"Par rouge le soleil" de Benoit Lavoisier avec ses musiciens Juan Carlos Principal-guitare

La direction artistique et de production , Jean Philippe Puchot et Safia Bouadan vous invitent à découvrir Par rouge le soleil : un concert de Benoit Lavoisier et ses musiciens Juan Carlos Principal-guitare flamenco- et Claude Mouton-contre basse jazz- ...Un moment plein d'intensité poétique et d'émotions musicales pures que vous ne devez pas rater !

C'est en pré-view ce dimanche 21 octobre à 18 h au Petit Théâtre du Bonheur .

L’Esprit musical " Le groupe balaie devant notre porte. Et il y a à dire de notre société qui se débarrasse de ses horreurs, de ses incohérences, de ses absurdités pour passer vite à l’actualité suivante et ne pas trop se regarder. C’est dans cette matière du vécu, du vivant, que plonge Benoit Lavoisier et ses 2 musiciens. Benoit avance nu, sans maquillage, habillé de mots crus quand ses musiciens, un contrebassiste et un guitariste flamenco-jazz, distribuent des sons légers et swinguants. Leur rencontre en image serait celle d’un couteau et d’un parfum. Le couteau sont les mots. Judicieusement posés par Benoit sur un thème souvent dur, ils ont des sonorités proches du rapp, du slam, et sont rocailleusement mélodiques comme un Borhinger dans son émission radio « c’est beau une ville, la nuit ». Si les mots sont tranchants, le phrasé reste toujours dans le délicat, pour nous rappeler l’urgence des idées et de vivre mais en nous caressant. Pourquoi nous blesser alors qu’on peut être aimer ? L’atmosphère musicale est enrobante comme un parfum. Elle adoucit le choc des mots mais plus encore elle joue le rôle d’un tapis volant qui vous emmène loin. A l’écoute des cordes, les images arrivent. Les mélodies sont plaisantes, les notes précises. Même sans batterie, le battement du cœur est là, bien présent. Par des sonorités flamenco, la contrebasse s’aère. Par les sons profonds et rythmés de la basse le flamenco se jazzifie. Chacun indispensable à l’autre comme les rails d’un train fait pour nous emmener loin. Articulé autour de 10 morceaux choisis, l’album est une excursion élégante et ironique des réalités du monde. Le tout fonctionne comme un petit miroir. On s’y regarde pour s’y trouver ému et se souvenir de la vie qui nous marque. "